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Eloge de l'Architecture

25 janvier 2013

La Loofah, du Hammam à l'isolation anti-gel

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La Loofah (ou Luffa) est une plante comestible de la famille des Cucurbitacées, qui est connue depuis longtemps de l'Egypte à la Chine. A maturité, sa nature fibreuse permet d'en faire une éponge naturelle d'excellente qualité. Au Paraguay, Elsa Zaldívar a relancé sa culture dans son village, donnant un revenu aux femmes pauvres de la communauté paysanne. Elles en font aussi bien des éponges, que des jouets après les avoir teintes, découpées et cousues. Elsa a eu l'idée d'utiliser les restes, mélangés à du plastique recyclé, pour fabriquer des panneaux isolants afin de construire des maisons bon marché à ossature bambou, dans un pays où le bois est devenu rare du fait de la déforestation. Le mélange de loofah broyé et de plastique déchiqueté est placé entre deux toiles de jutes, et compressé à haute température. Un enduit à base d'amidon renforcé à la fibre de Loofah est étalé sur l'intérieur des panneaux, renforcant l'isolation. Une fois solidifié, le résultat peut être peint.

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21 mars 2012

Au cœur de l’Andalousie, une centrale solaire qui fonctionne même la nuit

 solaire

Un système d’emmagasinage permet à la centrale d’accumuler assez d’énergie pour produire 60 % d’énergie de plus qu’un site « normal ». L’énergie est emmagasinée dans une cuve remplie de sels fondus, à une température supérieure à 500 degrés. Des sels qui serviront ensuite à produire de la vapeur pour faire tourner une turbine et fabriquer ainsi l’électricité, comme dans une centrale thermosolaire classique. C’est cette capacité à stocker l’énergie qui rend Gemasolar si différente, car elle permet que « pendant la nuit, nous continuions à produire de l’électricité avec l’énergie accumulée la journée », précise Santiago Arias. suite sur lorientlejour

24 février 2012

à lire : La Terre dans ses murs

Des vestiges des guerres passées aux barrières électrifiées des nouveaux conflits, l’historien Claude Quétel s’aventure aux confins de ces lignes de démarcation. Voyage de l'autre côté des murs. Il y a le plus ancien : la grande muraille de Chine, sa bravitude et ses 50 000 kilomètres cumulés, dont les premières pierres furent posées au VIIe siècle avant Jésus-Christ et le dernier moellon au XVIIe siècle, soit plus de deux mille ans plus tard. Il y a le mur de l’Atlantique, (...) la suite sur voyages libe.

19 mars 2011

l'énergie nucléaire est-elle compatible avec la démocratie ?

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Nous qui souffrons et tremblons avec nos soeurs et frères du Japon, meurtris dans leur chair par le déchaînement des forces de la Nature, avaient-ils souhaité que pèse aussi sur eux la menace nucléaire ? Très majoritairement, le peuple japonais a pourtant toujours refusé cette énergie fatale imposée par leurs gouvernements dits démocratiques. Une pensée tyrannique qui condamne nos descendants muets à subir le poids des démantèlements et la toxicité des déchets. En France, comme ailleurs, les centrales sont entourées d'une culture du secret, protégées par des batteries anti-aériennes. Points névralgiques de nations qui se croient fortes mais qui révèlent ainsi leur misère d'âme.

1 février 2011

Marseille, un béton fibré ultra léger

1_marseille_bac_ceracem © Chiara Milano

Sous le cri des mouettes se trouve la place jouxtant la nouvelle extension de l'Hotel de Ville. Plusieurs séries de bacs géants aux lignes courbes et à la finition métallisée sont signées de l'Atelier Artistique du Béton. Un ornement bruissant au vent à une encablure de la jetée du vieux port de Marseille. Pour contenir la lourde glaise et soutenir le corps noueux des oliviers, l'architecte Franck Hammoutène a misé sur la légèreté résistante du béton fibré dit ultra performant (BFUP). Le Ceracem est son nom, contraction de céramique de ciment, un produit polymorphe et étonnant du tandem Eiffage et Sika.

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